Belle-mère ou Moche-mère

Suis-je quelqu'un de négatif ? Peut-être... Cette tendance me ferait-elle agir dans le mauvais sens ? Pourtant je ne pense pas. Peut-être à une époque, mais aujourd'hui, je ne crois plus être comme ça.

Mais n'est-ce pas ce côté à tout noircir qui fait fuir les autres ? Suis-je trop lourde à supporter ? C'est possible.

Peut-être suis-je mal entourée ? Car l'image qu'on me renvoie de moi-même passe par l'interprétation et la sensibilité de ceux qui la reçoivent.

Ma tendance à noircir les situations vient d'un manque de confiance en moi. Sitôt que je me sens rejetée ou mal-aimée, je panique. Et du coup je perds pied et noircit les situations.

C'est pourquoi j'ai du mal à voir une issue heureuse à la situation actuelle avec ma belle-fille. Pourtant il faut que je reprenne contact avec elle petit à petit et ainsi regagner sa confiance.

Aujourd'hui il me manque une vision de l'avenir. Je ne sais plus vraiment ce que je veux. Dois-je faire comme Eddy et me laisser porter par les évènements ? Ou bien influer sur les évènements afin qu'ils prennent une tournure qui me convient. Mais voilà quelle tournure me convient le mieux ? En fait, je n'en sais rien du tout !!

Donc le mieux que j'ai à faire, c'est ne pas perdre le contact avec eux. Surtout ne pas faire comme mes parents qui vivent leur vie de leur côté sans vraiment se soucier de ce que je peux vivre. SURTOUT NE PAS FAIRE COMME EUX.

Je me relève doucement du raz de marée du 09 septembre (ça a failli être le 11/09). Je reprends espoir d'une nouvelle famille. Elle ne sera pas comme je l'espèrais, mais rien n'est perdu. Les choses vont aller mais par un autre chemin.

Toutefois, ces derniers jours, ma famille à moi, c'est à dire mon père et mon frère ont carrément été absents. Du coup je me sens super seule. Encore une fois je me prends ma famille en pleine face. Définitivement, la vie me montre qu'on est seul.

Je dois surmonter seule ces moment d'abattements remplis d'émotion. Peut-être que j'en fais trop. Mais il me paraît important de laisser sortir ce qui me ronge.

Aujourd'hui, je suis allé manger chez mon frère. Mon père était invité. J'ai essayé de lui parler de ce qui m'arrivait. Mais pas possible. Le décès de son beau-frère a monopolisé la conversation.Comment en rajouter après ça !!!

Non vraiment, je ne pense pas pouvoir trouver de l'aide de son côté. Et pourtant je dois persister dans la reprise de contact. Je le dois parce que c'est mon père et que c'est le grand-père de mes filles. Elles ont besoin que l'image de grand-père soit redoré. Qu'elles n'associent pas un grand-père avec méfiance et attouchements sexuels.

Mais ça, ça demande à ce que j'appelle plus souvent et que j'aille le voir plus souvent également. Mais la vie est routinière et prend très souvent le dessus. Mail il est vrai que la vie est un combat et il ne faut pas que je me laisse faire. Je veux garder mon père. Je l'aime vraiment et je n'ai pas passé des années à le hair comme mon frère. Aujourd'hui, je me sens lésée et abusée par lui. Il me trompe sur ses intentions. Il veut reprendre une place auprès de mon père, ce qui est normal. Mais là où le bas blaisse, c'est que j'ai l'impression qu'il ne veut pas que je fasse partie de ça. Je me sens écartée.

Je trouve ça super injuste. Je fais mon CALIMERO, c'est VRAI !!!!!!! Mais ça ne va pas durer, je vais me resaisir et ne pas me laisser faire. SURTOUT PAS !!!!!

J'en vaux la peine, vraiment la peine, même si mon frère s'ingénie toujours à insinuer le contraire. C'EST CARREMENT FAUX !!!!!!!

Voilà mon premier article, mon premier cri, ma première bouteille à la mer.

Cela fait 6 ans que je vis avec mon compagnon. Globalement nous sommes heureux. J'ai deux filles d'une première union et mon compagnon, une fille et un garçon également d'une première union.

En juin dernier, ma belle fille, qui a 11 ans nous révèle que le compagnon de ma mère lui a fait subir des attouchements. Une plainte a donc été déposée. Depuis, plus rien ne va pour le mieux. Les relations avec sa maman qui commençaient à s'améliorer se sont dégradées, et ma belle-fille commence à me montrer les dents et à nous manquer de respect.

Nos relations se sont dégradées jusqu'à  ce week-end où elle me dit que ça fait 6 ans qu'elle fait semblant de m'aimer. Qu'elle vient chez nous parce qu'elle est obligée. Et là mon coeur se brise !!!

Il faut savoir que ça fait 6 ans que j'essaie de construire une famille, recomposée certes, mais une famille tout de même. Et tant bien que mal, je croyais y être arrivé. Et là PATATRA, tout s'écroule !!! J'étais visiblement seule à vouloir ça.

Tout ce à quoi je croyais, notamment l'amour de ma belle-fille que je pensais sincère, s'évanouit. Je me retrouve sans repère, à en remettre ma vie de couple en cause. Car pour moi, si une vie de famille n'est pas possible, je crois perdre mon temps auprès de mon compagnon actuel.

Mais c'est peut-être là que je me trompe !! Une autre vie est peut-être possible avec lui, mais je ne vois pas laquelle.

Mon compagnon doit avoir une discussion avec la maman de sa fille pour savoir ce qui se passe. Le mal être de ma belle-fille vient-il du malheur qui lui est arrivé, ou bien est-ce le malaise d'une belle-fille vis à vis de sa belle-mère, comme dans beaucoup de famille recomposée. La révélation des attouchements a-t-elle ouvert la voie libre pour qu'elle puisse me l'avouer?

Mais comment savoir ??? Je ne crois pas qu'elle sache elle-même, bien que tout m'indique qu'il s'agit plus d'une situation banale de famille recomposée. Notamment au vu du mot qu'elle a laissé et dans lequel elle ne fait état que de choses banales. Elle se sent délaissée, indiquant que son frère et ma plus jeune fille sont nos chouchous à son père et à moi. Il est à noter qu'elle se met dans le même bateau que ma fille aînée en disant qu'elles ne sont rien pour nous. Aussi j'ose espèrer que cette crise de ce week-end n'est pas si profonde que ça.

Aujourd'hui, ma belle-fille ne désire plus venir les week-ends chez nous. Doit-on la laisser faire ? Je pense qu'il faut laisser passer un peu de temps sans trop en perdre. Il faut qu'on puisse retrouver un semblant de famille heureuse. Qui sait si avec le temps ce bonheur fictif ne va pas s'installer véritablement. Je pense qu'il faut essayer.

Mais pour ça, il faut être sûre de vouloir de cette famille recomposée. C'est beaucoup de souffrance en perspective, surtout si on envisage la situation par rapport à l'enquête de police dont on n'a aucune nouvelle, aucun retour. Tout est encore à vivre, faisant peut-être ressurgir les blessures vécues par ma belle-fille. Et donc de nouvelles crises potentielles à vivre et à surmonter.

Or je ne suis plus sûre de mes sentiments pour mon compagnon. Est-ce cette période trouble qui me fait perdre mes repères et remettre en question les sentiments d'amour. Ou bien mes sentiments pour lui sont-ils taris ? Son manque de communication est très difficile à vivre, surtout pendant ces temps troubles, où on doit gérer psy et crises d'adolescences (et oui, mes filles ont 13 et 11 ans et les enfants de mon compagnon ont 6 et 11 ans).

Déjà qu'en famille normale (c'est à dire, non décomposée), les couples souffrent à cause des enfants, alors quand elle est recomposée, c'est beaucoup plus dur.

Bon sur ce, je vais aller me coucher et laisser faire le temps. Ce week-end Didi rentre de déplacement et les enfants ne sont pas à la maison. Ce sera l'occasion de se retrouver pour faire le point. Mais je sens que je ne crois plus à notre couple. Je ne veux pas foutre en l'air la famille qu'on essaie de construire, mais à quoi bon si les piliers sont friables. Je me sens sèche et j'en arrive à penser à d'autres, à espèrer qu'on m'aborde dans le train (surtout le bel homme dandy que je vois tous les matins).

Depuis, que je lui ai dit bonjour, je sens qu'il apprécie et tient lui même à me rendre ce bonjour. Cà a l'air de rien, mais pour moi c'est un signe. Non pas que cet homme et moi deviendra une histoire, mais que Didi et moi c'est terminé.

Je crois que j'ai besoin d'un souffle nouveau.... viendra-t-il de ma famille....???